domingo, 22 de noviembre de 2015

LE MOYEN ÂGE

La fin de l’Empire romain d’Occident marque le début du Moyen Âge. Les Goths, les Vandales et les Huns envahissent Rome. Les villes romaines, avec leur système d'aqueducs et d'égouts, sont pillées, ravagées. L'Europe, unifiée autrefois sous l'égide des Césars, se divise en de multiples états indépendants, dont les chefs s'autoproclament rois.

Cette époque comprend dix siècles. Elle est donc marquée par de nombreux changements, les hommes de l’an 500 étant fort différents de ceux de l’an 1450.
Selon les historiens, trois événements majeurs ont marqué le Moyen Âge :
  • l'émergence des pays et des peuples européens ;
  • le développement des villes ;
  • la naissance de l'université.

La Féodalité

À une époque où la notion de liberté individuelle est à peine concevable et où les connaissances scientifiques sont embryonnaires, ce sont le système social et les conceptions religieuses qui déterminent la manière dont vivent les hommes et les femmes, et leur façon de percevoir le monde qui les entoure.
La société du Moyen Âge est une société fortement hiérarchisée, fondée sur la transmission héréditaire du pouvoir, des titres et de la richesse. Au XIIe siècle, la société est divisée en trois classes ou ordres : les clercs et les hommes d’Église, les guerriers (seigneurs et chevaliers) et les « travailleurs », qui sont paysans, artisans, etc. Deux de ces classes se disputent le pouvoir : les guerriers et les hommes d’Église. Dans les faits, toutefois, aucune de ces trois classes n’est plus importante que les autres, puisqu’elles sont interdépendantes. En effet, ceux qui travaillent ont besoin de la protection des guerriers, qui ont, en retour, besoin du fruit des labeurs des paysans et des produits des artisans. Quant aux hommes d’Église, ils ont besoin à la fois de la protection des chevaliers et du travail des paysans et des artisans. En retour, les deux autres ordres ont besoin de l’Église pour s’assurer du bien-être de leur âme et obtenir la « vie éternelle ».
Ainsi, la féodalité est un moment particulier dans l’histoire occidentale qui est la conséquence directe de la dissolution de l’autorité publique, assumée jusqu’alors par le roi. En effet, l’affaiblissement de la royauté au IXe siècle change les rapports politiques et, peu à peu, le pouvoir de commander, de rendre justice et de taxer les gens du commun se répartit entre de petites cellules autonomes construites autour des châteaux. Les seigneurs de ces domaines (qui sont parfois très vastes) ont coutume de les séparer en plus petits lopins, qu’ils font cultiver par des paysans libres.

Au Moyen Âge, le « clerc » (du latin clericus, signifiant « qui est instruit ») est une personne qui a fait des études. Il appartient à l'élite des gens qui savent lire et écrire. Il ne relève pas obligatoirement du clergé et n'a pas nécessairement été ordonné prêtre, mais beaucoup de clercs sont en fait appelés à exercer le sacerdoce au sein de l'Église.
L'influence de l'Église chrétienne est fondamentale, à cette époque. C'est une puissance spirituelle, qui définit la foi et la morale de chacun. Mais c'est en même temps une puissance intellectuelle et culturelle, puisqu'elle établit les fondements de la philosophie, de la représentation du monde et de l'histoire à travers son interprétation de la Bible. Paradoxalement, l'Église est aussi une puissance temporelle, avec ses nombreux monastères et lieux de cultes, ses terres à perte de vue, son armée de chevaliers prête à la défendre : l'Église représente un pouvoir politique, économique et même militaire important. Et que dire de son influence dans l'art, de l'architecture à la sculpture en passant par la peinture, la musique et la littérature ?



Un troubadour (de l'occitan trobador : « trouveur ») est un compositeur, poète, et musicien médiéval de langue d'oc, qui interprétait ou faisait interpréter par des jongleurs ou des ménestrels ses œuvres poétiques. Les femmes qui pratiquent l'art du trobar, sont appelées des trobairitz.

Le mouvement troubadour a commencé vers la fin du XIe siècle en Occitanie, au sein de la haute noblesse occitane. Puis, il s'est répandu par la suite dans d'autres couches sociales et s'est étendu au nord de l'Italie et de l'Espagne. Les troubadours ont participé activement à la vie sociale, politique et religieuse de la société de l'époque. Sous l'influence des troubadours, des mouvements du même type se sont levés partout en Europe. Après la période « classique » vers le XIII« e » siècle et d'une résurgence au milieu de ce siècle, l'art des troubadours a décliné au XIVe siècle puis a finalement disparu à l'époque de la Peste noire (1348).





L’humanisme :

Période de la Renaissance, XVIe siècle : règne de François 1eret François II.

Auteurs représentatifs : Rabelais, Montaigne, Erasme, La Boëtie

Oeuvres marquantes : Gargantua, Pantagruel (Rabelais) Les Essais (Montaigne) L'Eloge de la folie(Erasme) Discours de la servitude volontaire (La Boetie)

Idées marquantes : vision du monde où l’homme est le centre de tout (et non plus Dieu). Foi dans le potentiel humain, sa capacité à s’améliorer, à développer son intelligence et à élever son espèce au dessus de la simple condition animale. Les humanistes s’appuient sur la connaissance et de l’imitation des Anciens (l’Antiquité) mais aussi sur l’ouverture d’esprit (qui portera les grandes découvertes) et le renouveau de l’éducation, " un esprit sain dans un corps sain " valeur phare du mouvement dont l’objectif est non seulement l’acquisition de savoirs variés mais aussi l'acquisition d'une aptitude à réfléchir par soi même.

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