martes, 1 de diciembre de 2015
Conclusion
Grâce à la mise au point de minutieux emplois du temps en passant par sa volonté de ne devoir des réussites qu'à elle-même jusqu'à l'écriture de ses mémoires d'une ampleur phénoménale, Beauvoir n'avait qu'un seul désir : être sa propre origine et construire son avenir. Pour ce faire, elle se devait de donner du sens à chaque instant de sa vie. Beauvoir prend le lecteur comme témoin, et raconte tout à celui-ci sur sa vie privée comme sur sa vie publique. Il n'existe aucun espace secret du secret dans les mémoires de Beauvoir à tel point que le lecteur a souvent l'impression d'être dans la situation du voyeur. Quelle naïveté d'enfant pourtant de croire que c'est en parlant librement de soi qu'une personne se dévoile le mieux ; à force de ne garder aucun espace du secret, Simone de Beauvoir devient presque obscure aux yeux de son lecteur qui a le vertige face à la prolifération de détails qu'elle lui fournit. L'accumulation de détails sur la vie quotidienne la rend proche de toutes les femmes et c'est pourquoi, de nombreuses jeunes filles et jeunes femmes se sont identifiées à Simone de Beauvoir. Elle a admirablement su rendre compte de la vie quotidienne des femmes qui ne s'y sont pas trompées et se sont reconnues dans ses mémoires. Ces deux premiers volumes des mémoires ne sont pas une grande réussite sur le plan littéraire mais ils ne peuvent que toucher le lecteur par leur volonté d'être proche de lui. Les mémoires de Simone de Beauvoir sont inclassables, du point de vue "littéraire" mais ont le mérite d'être très proche du lecteur.
Hélène de Beauvoir
Hélène Bertrand de Beauvoir (née Henriette, Hélène, le 6 juin 1910 à Paris et morte le 1er juillet 2001 à Goxwiller, appelée Hélène de Beauvoir) est une artiste-peintre française et la sœur cadette de Simone de Beauvoir.
Hélène de Beauvoir naît le 6 juin 1910 à Paris. Elle est inscrite, comme sa sœur un peu plus tôt, au Cours Désir, une école pour jeunes filles de bonne famille. Simone, comme Hélène, sont des élèves brillantes. Cependant, Hélène suscite moins de sollicitation de la part de leurs parents. Simone étant l’aînée, a beaucoup plus de liberté qu’Hélène, ce qui ne les empêche pas d’être très complices. La cadette admire son aînée et cherche parfois à l’imiter et à se distinguer de ses autres amitiés, notamment par la démonstration de ses talents dans un journal satirique qu’elle crée au sein de l’école. Mais ses notes de classe en subissant trop les conséquences, l’autorité parentale a raison de ce bref succès.
Même si elle a du mal à imaginer un tel avenir, elle montre de plus en plus d’attirance pour la peinture, restant des heures devant les tableaux du Louvre. Cet attrait pour une activité artistique la rapproche ainsi de sa sœur. Elles s’amusent ensemble, l’une écrivant des récits, l’autre se chargeant de les illustrer.
Malgré une éducation pieuse venant de leur mère, les deux sœurs perdent tôt la foi1 : « Les deux jeunes filles rangées s’étaient détournées de la maison de Dieu ». Après son baccalauréat, malgré les réticences de sa mère à la voir poursuivre des études, elle intégre une école technique où elle apprend surtout la gravure. Simultanément, elle étudie la peinture dans diverses académies de Montparnasse et prend un goût pour les croquis qui ne la quittera jamais.
Nom de naissance | Hélène Bertrand de Beauvoir |
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Naissance | Paris, France |
Décès | (à 91 ans) Goxwiller, France |
Nationalité | ![]() |
Profession | artiste peintre |
Formation | Cour Désir, école pour jeunes filles de bonne famille |
Famille | Père : Georges de Beauvoir Mère : Françoise Brasseur Époux : Lionel de Roulet Sœur : Simone de Beauvoir |
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